Le gisant du Prieuré de Vivoin a inspiré Marie-Noëlle Deverre, aussi l’artiste a-t-elle cherché à se l’approprier en lui donnant une nouvelle vie par l’intermédiaire d’une nouvelle peau.
Elle a d’abord créé une pièce faite de tissus légers et de dentelles ; ces matières disposées sur le gisant de pierre ont été recouvertes de cire d’abeille pour rigidifier l’ensemble. Le moulage ainsi formé a été installé en lévitation, créant un lien avec le gisant de pierre mais vivant sa propre histoire…
Deux autres gisants sont alors arrivés naturellement, avec l’idée de ressemblance avec les poupées russes ou poupées gigognes.
Construits un peu comme une peinture, avec un agencement de tissus colorés, fleuris ou aux motifs africains, et de vêtements d’enfants, ces gisants sont devenus transis (parce qu’installés à la verticale).
Inspection Académique de la Sarthe, à propos de l’exposition Participe Présent au Prieuré de Vivoin, 2010.